Quel est le point de vue des Français sur les diagnostics immobiliers ? - 11/04/2022

Récemment, l'institut Harris Interactive a rendu les résultats d'une enquête réalisée à la demande de l'IMOP, agence immobilière en ligne. On y découvre, entre autres, le point de vue des Français sur les diagnostics immobiliers et leur utilité.

Que retenir de l'étude Harris Interactive sur le rapport des Français au diagnostic immobilier ?

Dans l'ensemble, les sondés ne contestent aucunement l'utilité de faire diagnostiquer les biens immobiliers. Pour les diagnostics concernant l'amiante et la performance énergétique des logements, l'utilité est même reconnue par 86% des personnes interrogées. Par ailleurs, il semblerait que les propriétaires soient plus au fait des obligations de diagnostic immobilier que les locataires. Cela s'explique par le simple fait que les propriétaires ont forcément déjà été confrontés à la question du diagnostic immobilier, soit parce qu'ils ont reçu un DDT lors de leur achat, soit parce qu'ils ont dû en communiquer un pour une vente, soit parce qu'ils louent leur bien et sont obligés de fournir des diagnostics à chaque signature de bail.

Quelle perception ont les Français des diagnostics obligatoires avant vente et location ?

Plus de 80 % des sondés affirment avoir déjà entendu parler des diagnostics immobiliers réglementaires avant transaction. Mais à peine la moitié de l'échantillon interrogé déclare savoir exactement de quoi il est question.

Quels sont les diagnostics les plus «populaires» ?

Le diagnostic de l'amiante et le DPE sont les deux examens les plus connus du grand public. Ensuite, ce sont les diagnostics relatifs au plomb, à l'électricité et aux termites qui sont les plus cités par les sondés. Obligatoire depuis juin 2020 dans certaines communes, l'état relatif aux nuisances sonores aériennes demeure, en revanche, assez peu connu. Pour rappel, ce document informe sur la gêne sonore pouvant être occasionnée dans un bien ou sur un terrain par l'implantation d'un aéroport à proximité. Les obligations de contrôle en cas d'assainissement non-collectif restent, elles aussi, très mal connues des personnes interrogées.